Mode : Palomo Spain, la griffe espagnole qui veut « libérer les hommes »

Mode : Palomo Spain, la griffe espagnole qui veut « libérer les hommes »

Mode : Palomo Spain, la griffe espagnole qui veut « libérer les hommes »

À seulement 25 ans, le créateur espagnol Alejandro Gomez Palomo en est déjà à sa sixième collection. Le style Palomo Spain, c’est beaucoup d’extravagance, de couleurs, de provoc’… étudiées être portées par des hommes, ses lignes de vêtements sont constituées de décollectés, de robes transparentes, de peignoirs glamour, de chemises à volant et autres accessoires a priori destinés à la gent féminine.

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Pour l’intéressé, « c’est une façon d’offrir la possibilité aux garçons qui en ont envie de porter des tissus sophistiqués, certaines silhouettes et volumes, des choses qui peut-être étaient associées au vestiaire féminin ». Le jeune créateur, par ailleurs fervent admirateur du cinéaste Pedro Almodovar qu’il cite volontiers comme une source d’inspiration, affirme porter « un message très libérateur » qui vise la libération masculine.

« Tout le monde connaît le smoking pour femme de Saint Laurent, c’était une révolution absolue. Pour Chanel, c’était libérer la femme, les tissus masculins, le tweed… moi, c’est l’exercice opposé », affirme Alejandro Gomez Palomo pour expliquer sa démarche. « Je ne suis pas le premier à le faire mais ça me vient naturellement », admet le créateur en faisant référence aux célèbres jupes de Jean-Paul Gaultier qui ont marqué les années 1980.

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 Si les collections de Palomo Spain sont exclusivement conçues pour les hommes, elles parviennent en revanche à  séduire un public plus large qui compte notamment des stars féminines comme Miley Cyrus, qui porte dans l’un de  ses clips un corset blanc à volants issue de la griffe, ou encore Beyoncé, qui s’est affichée en juillet sur Instagram  dans une robe parme du styliste après la naissance de ses jumeaux.

 Cette saison, la griffe espagnole a été admise dans le programme officiel de la Fédération de la haute couture et de  la mode (FHCM), à Paris. « Notre volonté, c’est qu’il y ait de la créativité, de la diversité, un peu de disruption, et  (Palomo Spain) apportait beaucoup », a expliqué la Fédération.

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