Endométriose : les autorités de santé font le point

Endométriose : les autorités de santé font le point

Endométriose : les autorités de santé font le point

Ce mercredi, pour la première fois depuis 2006, la Haute autorité de santé (HAS) et le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) ont publié une série de recommandations visant à améliorer le diagnostic et le traitement de l’endométriose, une maladie encore méconnue mais de plus en plus médiatisée.

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Des symptômes variables

L’endométriose consiste en la présence de cellules d’origine utérine en dehors de l’utérus, et celles-ci réagissent aux hormones lors des cycles menstruels, pouvant provoquer des douleurs chroniques ou aigües et même entraîner l’infertilité. Parfois, à l’inverse, elles n’impliquent aucun symptôme et ne nécessitent donc aucune prise en charge. « La prise en charge n’est recommandée que lorsque la patiente présente des symptômes avec un retentissement fonctionnel (douleurs, infertilité) ou lorsque la maladie affecte la vie quotidienne ou le fonctionnement d’un organe », expliquent en effet la HAS et le CNGOF.

Le nombre de personnes souffrant d’endométriose reste difficile à estimer, notamment en raison de la méconnaissance de cette maladie qui entraîne des retards des diagnostic pouvant aller jusqu’à dix ans, à en croire les chiffres du ministère de la santé.

Une médiatisation croissante

Toutefois, depuis une dizaine d’années, l’endométriose fait peu à peu surface dans les médias. « Depuis 10 ans, la pratique clinique a changé, la médiatisation de l’endométriose devient très importante, et les patientes sont devenues des interlocutrices très présentes grâce à des associations nombreuses et pertinentes », écrivent les deux autorités de santé. Chez les célébrités également, de plus en plus de voix s’élèvent, à l’instar de celle de l’actrice américaine Lena Hundam, de la chanteuse Imany ou encore de la chroniqueuse française Enora Malagré.

Une évolution qui a justement motivé la HAS et le CNGOF à établir ce nouveau rapport, les deux instances jugeant en effet que « les professionnels doivent délivrer une information adaptée sur les alternatives thérapeutiques, les bénéfices et les risques attendus de chacun des traitements, le risque de récidive et les enjeux de fertilité ».

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